Publié le 21 Février 2012
Photos de JP ©
Entre Berry et Touraine, Chatillon sur Indre situé au bord de l'Indre vous offre un lieu de repos et de quiétude ou il fait bon se ressourcer.
Publié le 21 Février 2012
Photos de JP ©
Publié le 21 Février 2012
Photos de JP ©
Publié le 21 Février 2012
L'histoire du château de Pouzieux commence il y a très longtemps. Page d'histoire que je laisse aux historiens. Dans les années 1915/1920 plus près de nous, les grands- parents de l'actuel propriétaire du château étaient métayers chez Monsieur et Madame Girardeau .Le dit grand- père E.Fournier avait en charge la ferme en tant que métayer. A cette époque suivant les saisons et le travail, deux ou trois personnes aidaient aux travaux des champs et s'occupaient des bêtes. Dans les années 1938/1940, E.F. céda l'exploitation à son fils Maurice. La ferme toujours en métayage était forte d'une dizaine de personnes. Malheureusement Maurice Fournier décède en 1956 et l'exploitation est alors transmise à son gendre Alain B. Au plus fort de l'exploitation en 1956 les terres comptaient plus de 80 hectares et étaient rattachées à la "ferme château" .Pour le coté anecdotique Alain, le propriétaire actuel débuta en tant que "charretier" en 1950 et devint métayer puis propriétaire actuel du château de Pouzieux.
NB: Propos recueillis par JP
RE NB: Il est probable que le château fut abandonné à un rôle agricole au 17em siecle .D'après un historien local le château aurait été bâti par Jean de Sorbiers au 15em siècle.
Photos de JP ©
Toutes les photos interieures ont été prises avec l'aimable accord des propriétaires.A noter que le chateau ne se visite pas.
Publié le 21 Février 2012
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Publié le 20 Février 2012
NB:J'aurai pu vous taper le texte,mais je pense que cela aurait "gaché" le coté "ancien" de cette fiche.Bon appétit.
Publié le 18 Février 2012
Mon vieil ami, le docteur***, de Châteauroux, m'avait conseillé de visiter
la gentilhommière de Guernipin, en Brenne, entre Méziéres et Rosnay.., si toutefois le maître des lieux m'y conviait, son caractère n'étant pas toujours en harmonie avec celui des étrangers qui
le sollicitaient.
Ainsi découvris-je Guernipin et Geoffroy de la Tibaldière, fieffé zoologiste, célibataire heureusement sans famille qui, sacrifiant son confort à une exceptionnelle collection d'animaux
empaillés, naturalisés ou en bocaux, logeait dans une étroite chambre sur un lit de sangle, chacune des vingt autres pièces confortables étant gavée en priorité d'une faune poussiéreuse et
docile.
Il m'ouvrit largement les portes de son zoo en chambre, m'avouant que cette coriace et envahissante collectionnite remontait à sa haute enfance.
Il l'avait bêtement attrapée dès l'âge de huit ans en enfermant, par jeu, dans des boîtes d'allumettes vides, tous les insectes vagabondant sur la propriété de Guernipin, vénérables cercueillets
soigneusement étiquetés, autrefois rutilants, aujourd'hui fripés par le temps, à l'image de la peau de leur propriétaire qui se montra confiant au point de m'accorder leur manipulation.
Guidé par le connaisseur le plus parfait puisque M. de la Tibaldière était un alerte vieillard de quatre-vingt-cinq ans et lui-même pièce de collection en forme de fichier, je fus invité à
parcourir attentivement ce capharnaüm de plumes, poils et écailles.
Cet après-midi-là, nous ne visitâmes que les pièces du rez-de-chaussée et l'arrivée du crépuscule, baissant son rideau sur ces merveilles locales ou exotiques, me laissa sur ma faim.
Aussi, ayant pris goût à cette chasse sans danger ni fatigue, je ne savais comment lui faire entendre que je désirais tout voir.
Il alla au-devant de ma gourmandise en me proposant de passer la nuit dans le haut lit à rideaux de la chambre paysanne qu'il avait fait reconstituer au grenier de Guernipin.
Nous dînerions sans façon à la cuisine, et nous pourrions ainsi continuer à visiter sa mémoire érudite, tout en mangeant l'omelette aux girolles et le confit d'oie truffé pendant que Sylvain, le
domestique, veillerait à maintenir dans nos verres le niveau d'un reuilly, seigneurial à sa façon.
En vérité, M, de la Tibaldière étant bavard, j'allais satisfaire son impérieux désir.
Le bouquet du reuilly fit pétiller le parfum des girolles, s'épanouir celui des truffes et, disons-le, chauffa la langue déjà alerte de mon hôte.
A minuit, qui fut paresseusement épelé par l'horloge ventrue, il parlait toujours, dos au feu, servi par Sylvain, quinquagénaire basané jusqu'à la tignasse et ayant des allures de vieille
Mauresque, ressemblance courante dans cette partie du Berry proche du Poitou, qu'a contaminée l'occupation sarrazine.
M. de la Tibaldière évoqua ses chasses lointaines et aventureuses du temps où la mire ne tremblait pas devant son oeil ; il s'attarda avec amour à me retracer la vie brénouse aux heures de sa
jeunesse, ses patientes explorations de gîtes, nids et bauges, et glorifia la vie effervescente de ce terroir mi-eau mi-terre, paradis sans égal pour la faune sédentaire ou migratrice.
A une heure du matin, ma tête pesait de connaissances nouvelles en ornithologie : col vert (Anas platyrhyncha), chipeau (Chaublasmus stepera), tadorne - je me fais grâce du latin - milouin,
héron, foulque, cul-blanc, râle (Rallus aquaticus), je n'ai pas oublié), tous minutieusement présentés : aspect, cris, moeurs et plus encore.
Sylvain s'était tassé sur le banc de chêne, tiré près de la cheminée et, patient comme un chien qui calcule d'avance tous les os à venir, bâillait de fidélité.
Quant à moi, malgré la fatigue de cette longue journée, je n'osais rompre avec un amphitryon aussi généreux d'accueil que de propos, espérant toutefois qu'il ne tarderait pas à s'ensommeiller lui
aussi.
Mais il enchaîna sur la faune mythique que les Brennois, superstitieux en diable, prêtent aux nuits brennoises.
Il me parla du Hupeur.
Ma curiosité remise à l'étrier, je me redresse : un Hupeur ! voilà qui allait me convenir pour une brève chasse à la légende, même si j'étais las.
A ce nom, glissant sur le banc, Sylvain s'était encore rapproché du feu comme pour s'éloigner de nous, regardant avec attention les braises craquantes à croire qu'il n'en avait jamais
vu.
- Vous devez savoir, m'interpella M. de la Tibaldière, qu'autrefois la famille de ces oiseaux-là était répandue au point que chaque marais de France et de Navarre possédait son propre esprit appeleur, sournois volatile qui conviait les naïfs à l'épouvante totale...
J'acquiesçai, pendant qu'il enchaînait sur une brillante énumération :
Ouyeux de Normandie, Annequins des Ardennes, Houpoux de Bretagne ou Hueurs du Limousin, êtres protéiformes pondus jadis par l'imagination populaire et couvés à longueur de nuits troubles par les
paysans crédules.
Ici on avait un Hupeur, le seul encore vivant de tout le pays et, sans doute, le dernier de partout ailleurs.
Alors, mon hôte mima d'épauler un fusil et menaça en grossissant sa voix :
- Je ne l'ai jamais aperçu, sinon !...
Et ce sceptique me tira un malicieux clin d'oeil avant de s'adresser à son domestique sur un ton compatissant :
- N'est-ce pas, Sylvain ?
Mais, faisant une tache à son obéissance, celui-ci ne répondit pas.
Enfin, je fus rendu à moi-même.
Mon hôte se leva et me confia au domestique, lui donnant des ordres pour que rien ne me manquât, puis il nous congédia par une alerte volte-face que je lui envie.
Sylvain prit un broc d'eau, une lampe et, passant devant moi, me conduisit lentement, sans se retourner, par de longs couloirs et de raides escaliers jusqu'au grenier, ma chambre.
Je ne fus point déçu, comme je l'avais craint.
Au contraire, l'endroit, bien qu'étouffant de chaleur absorbée par le toit, était propre et agréable.
Vaste aussi, avec de magnifiques charpentes vernies qui scintillèrent à notre passage.
Le lit à rideaux, en bois de noyer, sentant la cire, et le drap un peu rude que je soulevais exhala un parfum de lavande.
Quant aux quatre bouquets de cretonne à fleurs, liés aux montants, s'il me firent redouter quelques araignées se cachant là, je me rassurais en pensant qu'elles devaient être très certainement
épinglées, étiquetées par espèces, donc prisonnières et inoffensives.
Comprenant mes craintes, Sylvain s'empressa de déployer les étoffes et de les secouer afin de me montrer qu'aucune n'y logeait.
Et il consentit pour la première fois à me sourire.
L'autorité de M, de la Tibaldière devait lui peser et, sans doute, désirait-il bavarder un peu.
Aussi, il m'expliqua les lieux avec amabilité, m'indiquant où trouver la table de toilette ainsi que l'oeil-de-boeuf, source d'air frais qu'il s'empressa d'aller ouvrir.
A ce sujet, comme je lui faisais remarquer que cette étroite ouverture serait insuffisante, il me fit signe de le suivre vers une porte qu'il déverrouilla et poussa.
Nous montâmes les marches d'un étroit escalier de pierre et débouchâmes sur la terrasse d'une tour crénelée que je n'avais pas remarquée de jour, en arrivant à Guernipin.
La vue circulaire était prodigieuse.
Partout, loin à la ronde, les plans d'eau, étangs ou lacs, brillaient à la lune, grosse cette nuit-là, et donnaient l'impression de s'enchevêtrer à l'infini.
Encadrée par une végétation grasse de pénombre, mais en réalité maigre de taillis, l'aquatique Brenne m'apparut tel un joyau, dédaigné pour quelque défaut et relégué dans ce coin d'oubli du riche
Berry.
Je devinais Sylvain fier de la surprise qu'il m'offrait.
Ne lui cachant pas mon émotion, je lui demandais des détails.
L'homme savait sa Brenne par coeur.
Je connus bientôt le nom de chacun de ces miroirs à lune, de chaque lande et de chaque marais dont le plus proche était là, à le toucher du bout du pied, une méchante terre pourrie en voie de se
durcir mais encore traître à l'imprudent : le marais de Gobe-Boeuf.
Me sentant à présent loin de toute envie de dormir et de quitter cet admirable paysage nocturne où il ne manquait qu'une touche de vie, je dis à Sylvain :
- Quel dommage que ce fameux Hupeur ne soit qu'une légende, sinon je l'eusse écouté et applaudi avec enthousiasme !
Le domestique me saisit vivement le bras et le serra.
Je compris que mon propos venait de lui faire perdre son plaisir. Le ton de sa voix baissa à s'éteindre presque.
- Ne le souhaitez jamais, monsieur, souffla-t-il, surtout par cette sorte de nuit... C'est celle qui lui convient pour nous diriger vers la mort...
Et il m'obligea à quitter les lieux.
Revenu dans le grenier, il referma et verrouilla soigneusement la porte de la tour.
A la lumière retrouvée, je vis avec surprise son visage défait et couvert d'une fine sueur, Ajoutez à cela un tel air de crainte que j'eus envie de le consoler par une réconfortante bourrade.
Mais, intéressé et fort de mon incrédulité, j'usais d'une plus adroite mise en confiance et parvins à le faire asseoir avec moi sur le bord du lit, où, unissant le ton de mes questions à celui de
son inquiétude, j'obtins quelques éclaircissements sur ce redoutable oiseau.
Ainsi appris-je que celui dont avait parlé M. de la Tibaldière existait réellement, Mieux, que son lieu de prédilection était le marais de Gobe-Boeuf, donc là, à cinq ou six portées de fusil de
nous et à égale distance du village.
Il ne présentait aucun aspect effrayant et pouvait être n'importe quel oiseau commun, mais changeait continuellement d'espèce afin de mieux berner ses victimes.
Dans son cri, saillait une note de plus... Un rien de stridulant : sa malédiction...
L'écouter, c'était perdre sa volonté malgré soi pour ne plus agir que selon la sienne.
Obéissant, on sortait de son lit, on quittait la sécurité de sa maison et on allait en chemise, tel un somnambule, vers cet oiseau d'Enfer qui se réjouissait d'une proie nouvelle.
On allait vers lui et, malgré les pieds dans la boue, on ne se sentait pas dans le marais.
Lui, il reculait, reculait toujours pour vous attirer plus avant jusqu'au profond de la vase où vous vous enfonciez sans merci.
Pessaut, Guérin, la Marguerite, et combien d'autres encore, étaient morts comme ça.
On n'avait jamais retrouvé leurs corps, juste les traces de leurs pieds dans la partie plus dure des bords de ce Gobe-Boeuf qui, sans doute, partageait ensuite la chair avec le
Hupeur.
Oiseaux mystérieux, de formes inconnues qui, à mon contact, s'animaient et
palpitaient...
Ils étaient bientôt si nombreux autour de moi qu'en me heurtant ils parvenaient à me pousser et à me guider vers la liberté du parc où ils continuaient à m'entourer, silencieusement
agissants...
M, de la Tibaldière apparaissait alors au perron et, indigné, me criait de revenir avant que ne s'échappent à jamais les plus secrètes pièces de sa volière...
La colère étranglait ses cris au point de les faire ressembler à ceux d'un crapaud-buffle...
Mais, ne l'écoutant pas, je
m'enfuyais soudain, coeur de cette grappe d'oiseaux rendus à la liberté auxquels j'obéissais, et qui m'entraînaient à perdre haleine...
Je courais ainsi jusqu'à ressentir une violente oppression...
Essoufflé, je me sentais peu à peu entravé dans ma course par des forces visqueuses qui me réveillèrent soudain,
Il m'est impossible de décrire aujourd'hui la violente répulsion que j'éprouvais en subissant réellement cette froide viscosité.
Brutalement, je revins à la réalité, les jambes dans la boue gluante.
Où était le lit sur lequel je croyais dormir ? Où était Guernipin ? Où me trouvais-je ?
Maintenu par une monstrueuse ventouse qui m'aspirait lentement, je m'enlisais dans un infect marécage nauséeux.
Mes mains, mes bras, cherchaient vainement un appui solide : racine ou branche, la vie...
Lorsque de subits mugissements, semblables à ceux d'un taureau irrité, brisèrent mes élans.
Venant du marais où je m'enfonçais, ils creusaient bruyamment la nuit.
Malgré mon effroi, j'identifiais les appels d'un héron.
Seulement, au lieu d'être réguliers dans leurs trois notes consécutives, ses cris étaient des plus désordonnés.
Je l'aperçus enfin.
Il s'ébattait violemment non loin de moi.
Alors, fulgurants, les propos de Sylvain me revinrent : je pensais au Hupeur.
Et s'il existait vraiment !
Ce ne pouvait être que lui, s'esclaffant à juste raison de sa ridicule et pitoyable victime.
Je me trouvais donc dans le Gobe-Boeuf !
Cependant, je remarquais qu'il sautillait comme si la vase cherchait également à le saisir pour l'engloutir, En me voyant reprendre mes efforts pour fuir cette boue qui gagnait peu à peu sur moi,
il redoubla ses cris, à croire qu'il voulait m'en fouetter afin de m'aider à échapper à l'enlisement,
Je réussis enfin à atteindre une proche nappe d'herbes et, me dégageant de la terre gloutonne, y rampais, Le héron s'était rapproché de moi et me soutenait par ses ébats.
Ainsi m'aida-t-il à parvenir jusqu'au sol dur d'un chemin caillouté.
Et si, épuisé, je ne m'abandonnais pas là, je le dus encore à cet oiseau providentiel qui, me donnant des coups de bec, m'obligea à me lever pour repartir sans tarder vers Guernipin que
j'apercevais, massif et rassurant, à portée d'espoir.
C'est alors que je sentis cette invisible force hostile qui me lia d'épouvante.
J'éprouvais la terrifiante sensation qu'une immense mais impalpable aile unique volait autour de moi, agile telle une raie de néant dans l'océan de la nuit, réalité immatérielle qui me poussait
avec une impitoyable constance afin de me ramener dans le marais.
Sans les cris désespérés du héron qui se livrait à un affolement paroxystique afin de venir une fois encore à mon secours, en me forçant à fuir, j'avoue que je n'aurais pas lutté contre cette
Chose qui parvenait à me reprendre et à m'entraîner avec elle.
Et je compris!
Je compris que le Hupeur, fût-il hibou, corneille, héron ou n'importe quel oiseau qui se trouvait là et sentait cette mort volante, n'était ni une légende, ni un ennemi de l'homme, mais son
protecteur...
Qu'il l'avertissait de l'indicible danger perçu par lui...
Que ses cris, loin d'être des appels maudits, étaient sa mise en garde : épouvanté lui-même, il hurlait contre la peur et non pour elle !...
Le marais de Gobe-Boeuf, favorable antre putride, gardait encore, après des millénaires, un invisible monstre goulu, survivant de ces temps où les puissances néfastes régnaient sous les formes
les plus subtiles !
Je crus alors voir passer deux lueurs glauques et fugaces...
Un éblouissement, reflet de mon effroi ?
Non... des yeux !
Hurlant de dégoût, je réussis à m'arracher à cette horreur qui m'avait choisi et était déjà venue vainement me chercher une première fois, la nuit passée, dans mon sommeil, jusque sur le lit de
Guernipin.
A son lever, M, de la Tibaldière, déjà impatient de me faire visiter l'étage aux ancêtres préhistoriques, dut ordonner à Sylvain de monter me réveiller.
Mais celui-ci, à part des traces de boue laissées partout, ne trouva de moi que ce billet qui restera sans doute énigmatique à tous :
Publié le 16 Février 2012
Poirat
Faire une abaisse de pâte brisée. L'étaler sur une planche à patisserie, à 1 cm d'épaisseur, en
rectangle.
Eplucher puis couper en quatiers des poires. Les faire mariner dans un peu d'eau-de-vie, avec du sucre en poudre et une pincée de poivre.
Disposer les poires en tas au milieu de l'abaisse et rabattre les bords comme pour un pâté. Souder ceux-ci.
Faire une cheminée au centre . Dorer à l'oeuf.
Mettre au four à chaleur moyenne et laisser cuire.
En sortant du four, verser par la cheminée quelques cuillerées de crème frâiche.
Rognons de mouton à la mode de Bourges
Couper les rognons en deux, les dénerver et les sauter au beurre.
Déglacer la casserole d'un demi-verre de vin rouge. Saler et poivrer.
Faire réduire. Lier d'une noisette de beurre.
Faire frire de petits lardons en poêle, avec des petits oignons blancs et champignons sauvages.
Mélanger aux rognons et napper de la sauce.
Publié le 10 Février 2012
Photo JP ©
Je songe
Je songe a un endroit vert, très vert
Je songe, que c'est plaisant
Dans le sous bois à un petit banc
Je songe la tête à l'envers
Que le ciel est beau en ce moment
Je songe que le monde est grand, très grand
Et moi tout petit dedans
Je songe qu'il ne faudrait qu'un rien, un petit rien
Pour que sur cette terre tout soit bien
Qu'il est déplaisant, vraiment déplaisant
Qu'un rien, un tout petit rien
Vienne presque innocemment
Bloquer la grande machine du temps.
Bruno Montagnes ©
Publié le 10 Février 2012
La beauté, finalement, ne sert pas à grand-chose; une belle vitrine n'a jamais faite la qualité de l'échoppe.
Bruno Montagnes ©
Publié le 10 Février 2012
Grèbe à cou noir en plumage nuptial
Mignon n'est ce pas?
Photos de André BAUCHE © mises en forme par JP
Le Grèbe à cou noir a une taille intermédiaire entre le Grèbe huppé et le Grèbe castagneux, il mesure de 28 à 34 cm. Son aile a une longueur de 12,4-13,9 cm pour une envergure totale de 50 à 60 cm. Son bec fait généralement 2-2,6 cm; il est plus long chez le mâle (généralement plus de 2,4 cm) que chez la femelle (généralement moins de 2,3 cm[1]. Son poids varie de 213 à 402 g.
Oiseau a un bec plus fin et légèrement retroussé que son cousin, le Grèbe esclavon. Ce bec est, de plus, entièrement noir. Comme tous les grèbes, le Grèbe à cou noir a des pattes verdâtres positionnées très en arrière du corps, ce qui facilite la nage, et ses orteils sont lobés. L'œil est rouge chez l'adulte.
Pendant la période de reproduction, il est reconnaissable grâce au roux ardent de ses flancs mais aussi grâce aux touffes de plumes dorées qui peuvent se déployer en éventails sur les côtés de sa tête. L'iris rouge est très nettement visible sur le fond entièrement noir de la tête. Le cou et le dos sont aussi d'un noir profond. La calotte noire de la tête est souvent plus bombée que chez les autres grèbes.
Les jeunes possèdent des joues gris-brunâtre, plus sombres que les adultes. Les oisillons ont la tête noire présentant des raies et taches plus claires, généralement brunâtres, et une zone rouge rosée sans plumes entre l'œil et le bec.
Source texte:Wikipedia
Publié le 9 Février 2012
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Changement d'herbage réjouit les veaux.
Publié le 9 Février 2012
Par David Dewitte ©
Publié le 9 Février 2012
Langue de boeuf aux cornichons
Faire dégorger et parer une langue de boeuf. La blanchir 30 minutes à l'eau bouillante puis la laisser
refroidir. La piquer de fins lardons gras roulés dans un mélange de sel et poivre puis d'herbes hachées :
persil, ciboulette, etc.
En casserole, faire un lit de carottes et oignons en rouelles. Poser la langue. Ajouter bouquet garni de thym et laurier, oignon piqué et bardes de lard. Couvrir de bouillon.
Cuire à petit feu 4 heures.
Retirer la langue. Oter la peau.
Faire roussir de la farine dans du beurre. Mouiller de 2 verres de la cuisson. Rectifier l'assaisonnement.
Ajouter à cette sauce des cornichons hachés menu et verser sur la langue découpée en tranches.
Pommes berrichonnes
Faire revenir au saindoux, en cocotte, des lardons et des petits oignons.
Ajouter des pommes de terre en gros dés, sel, poivre, thym, laurier et un peu d'ail écrasé. Mouiller de bouillon à hauteur et, à ébullition, couvrir et laisser cuire à four doux.
Publié le 9 Février 2012
Photo de David Dewitte ©
Le nom Tour César ou Tour de César ou Tour de L'aigle vient du nom de César de Vendôme ,grand Amiral de France.
(Rien à voir avec le César romain qui fit la conquête de la Gaule)
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Châtillon devient le siège d'une élection par démembrement de celle de Loches, en septembre 1581, et comprenant treize paroisses. Pour permettre la construction d'un auditoire, tribunal de justice, et d'une prison, des lettres patentes du 27 septembre 1594 prévoient la levée d'un impôt de 1000 livres dans l'élection.
Florent Guyot vendit ses droits sur Châtillon à César de Vendôme le 19 décembre 1605 pour 34 886 livres. Bien que la terre était vendue à un seigneur engagiste, le roi conservait le droit de nommer le capitaine du château. C'est ce que fait Henri IV en nommant le 31 avril 1610 le baron de Sennevières, protestant, de la charge de capitaine du château de la ville. Cette nomination a été confirmée le 22 février 1611 par Louis XIII. Les habitants vont entrer en conflit avec lui pour la construction d'une porte - la porte Nord - et l'ouverture des murailles de la ville sans autorisation du roi. Le conseil du roi examina la plainte le 22 février 1611 et ordonna d'arrêter les travaux et de remettre la muraille dans l'état qu'elle avait avant les travaux.
Châtillon devient le siège d'un bailliage et d'un présidial par démembrement du présidial de Tours, en 1639. Le bâtiment est construit dans le quartier Saint-Nicolas.
Le 19 février 1648, César de Vendôme vend la terre de Châtillon à Georges Ysoré, conseiller du roi, capitaine de cent hommes d'armes, lieutenant général du gouvernement de Touraine, marquis d'Airvault, pour la somme de 60 000 livres. L vente comprend la charge de capitaine du château. Il fit d'importants travaux dans le château. Il est encore seigneur par engagement dans un acte du 3 mars 1661……………..
Un peu d'histoire……………..
Le château de Chatillon joua un rôle important dans les luttes entre Henri II d' Angleterre et Philippe-Auguste. Henri II fit construire une puissante forteresse entre 1160 et 1185 (dont subsiste le donjon, de forme légèrement conique, et sa chemise). Le château fut réuni au domaine royal au début du 13e siècle. En 1272 fut construit un logis (date obtenue par dendrochronologie de la charpente). Philippe III continua les travaux qui furent terminés vers 1289. Une chapelle à deux niveaux est accolée au logis ; sa charpente fut reprise au 14e ou au 15e siècle. Contre la courtine nord s' appuie un bâtiment utilisé comme prison de 1595 jusqu' au 19e siècle ; sa charpente fut mise en place entre 1379 et 1384. Le château fut délaissé par la royauté dès le début du 16e siècle. Aux 17e et 18e siècles, la grande salle du logis abritait l' auditoire de justice. Elle fut aménagée en salle des fêtes par A. Laprade en 1933. On remarque la présence de peintures murales de la fin du 13e siècle dans les cinq salles hautes du logis (frises à décor géométrique, blasons encadrés de motifs végétaux, etc.).
La Tour de l'Aigle ou Tour de César
La motte et le logis furent donnés par Charles-le-Chauve à l' un de ses fidèles nommé Haimon. En 1170, le château passa dans les mains du comte d' Anjou et roi d' Angleterre Henri II et joua un rôle important dans les luttes entre ce roi et Philippe Auguste. Henri II fit construire une puissante forteresse, dans le 3e quart du 12e siècle (dans les années 1160-1185). De cette forteresse subsistent le donjon légèrement conique et sa chemise de plan polygonal, implantés sur une motte. Trois courtines clôturaient la cour du château : l' une au nord, flanquée de tours carrées, irrégulièrement espacées (dont deux encore existantes), une autre à l' est, détruite au 13e siècle, lors de la construction du logis, et la troisième au sud, détruite au début du 19e siècle. L' enceinte du baile fut ensuite complétée par plusieurs tours rondes. Réuni au domaine royal, le château fut confié à Dreux de Mello, de 1206 à 1249. En septembre 1274, il fut remis à Pierre de la Brosse, chambellan et favori de Philippe-le-Hardi. Lorsque le nouveau possesseur fut pendu à Montfaucon en 1278, Châtillon revint au roi ; d' importants travaux avaient été exécutés, dont la construction, au nord de l' ensemble, d' un logis, depuis 1272 environ (charpente de la partie nord). Philippe III continua les travaux qui furent achevés vers 1289 environ (charpente en appentis appuyée contre le pignon sud). Une chapelle palatine à deux niveaux, dédiée à Notre-Dame, est accolée au logis. En plan, elle est constituée par un rectangle terminé par un chevet à cinq pans, tourné vers le sud. Elle n' existait pas encore en 1226 ; elle est citée pour la première fois en 1280. Sa charpente fut reprise au 14e ou au 15e siècle. Contre la courtine nord s' appuie un bâtiment utilisé comme prison de 1595 au 19e siècle. Sa charpente, à chevrons portant fermes en berceau brisé, correspondant à un toit en appentis, a été mise en place entre 1379 et 1384. Délaissé par la royauté dès le début du 16e siècle, Châtillon fut alors fréquemment engagé, jusqu' à son aliénation définitive par échange en 1745. La grande salle du logis accueillait aux 17e et 18e siècles, l' auditoire de justice. La construction d' une porte fortifiée, encadrée par deux tours circulaires, fut entreprise sur l' ordre du baron de Sennevières, capitaine du château et de la ville en 1610. Elle ne fut jamais été achevée.
Les sources pour cet article sont nombreuses.Elle viennent toutes du net.
Cet article n'a pour but que de vous informer et de vous faire profiter de ma curiosité personellle sur cette tour.
Publié le 8 Février 2012
"L'illustration économique et financière", numéro spécial Indre du 27 mars 1926.
Ceci est une page que j'ai divisé en "trois" pour qu'elle soit à peu prés "lisible".La qualité du départ et l'ancienneté des documents ne m'ont pas facilité la tâche.Un remerciement sincère au service des archives de la mairie de Chateauroux qui a eu la gentillesse de me fournir ces extraits.
NB:Pour pouvoir lire ces pages,vous pouvez grossir l'image de votre écran en augmentant la taille par le biais du "zoom" placé (sous Internet Explorer) en bas a droite de votre écran.
Publié le 8 Février 2012
Photos de André BAUCHE © mises en ligne et en formes par JP
Publié le 7 Février 2012
Pensez à mettre le son.........
Publié le 7 Février 2012
L'esprit éminemment observateur de nos paysans, joint à leur amour du merveilleux, les pousse sans cesse à étudier tous les phénomènes naturels qui s'accomplissent sous leurs yeux.
Il faut bien que le travail incessant auquel est assujetti leur corps ne nuise
aucunement à l'activité de leur pensée, car, astronomie, météorologie, médecine, botanique, ou sciences occultes, tout est de leur ressort.
Ils vont même jusqu'à s'occuper de l'interprétation du chant des oiseaux et des cris des quadrupèdes.
Voici de quelle manière ils traduisent le langage de quelques-uns des animaux avec lesquels ils sont le plus habituellement en relation.
Le chant de la poule, au moment de sa ponte, s'interprète ainsi :
J'ponds, j'ponds, j'ponds, j'ponds pour Jacques !
Jacques désigne ici le peuple, la masse des travailleurs, le bonhomme Jacques du Moyen Age.
Au mois de mai, lorsque la caille trouve difficilement à se garnir l'estomac, elle va répétant :
Caille ! caillé !
j'ai un sa (sac), j'ai pas de blé !
Au mois d'août, lorsqu'elle serait à même de faire des provisions, elle chante :
Caille ! cailla
J'ai du blé, j'ai pas d'sa !
D'aucuns, et ce sont d'ordinaire les prêteurs d'argent, affirment que la caille dit tout simplement :
Paie tes dettes !
Paie tes dettes !
Mais les mauvais payeurs ajoutent que le canard alors demande :
Quand ? quand ? quand ?
et que la brebis répond :
Jamais !
La caille, en chantant, répète plus ou moins de fois :
Caille ! cailla !
Or, on prétend que le nombre le plus élevé de ces répétitions indique, à l'avance, le nombre de francs que coûtera, par boisseau, le blé qui est sur terre.
La chanson un peu confuse du touin ou pinson ne signifie pas autre chose que :
Si j'avais du sel,
j'mang'rais d'la chicorée !
Le loriot, que nous appelons garde-veaux, sans doute parce qu'il hante les vallées où paissent souvent ces jeunes animaux, va toujours disant :
Pour du begaud !
J'gard'rai tes veaux !
note : Le begaud est le petit lait
Le Compost des bergers, vieil almanach à l'usage des campagnes, composé sans doute par quelque bon moine, fait dire au loriot :
Confiteor Deo !
et la consonance de ces deux mots latins s'adapte beaucoup mieux à certaines notes du chant de cet oiseau que les paroles que nous lui prêtons.
Dans les premiers jours du printemps, le merle, préoccupé du sort de sa précoce couvée, que protègent mal encore les cépées sans feuillage de nos jeunes taillis, exprime ainsi ses inquiétudes :
Laboureux ! laboureux !
En cherchant tes boeufs,
Tu trouverais bien mes oeufs !
L'ortolan - les gastronomes ne s'en doutent peut-être pas - niche dans beaucoup de nos vignes.
C'est ce monotone chanteur que nos vignerons nomment Binetu, appellation qui est un reflet de la série de notes que fait entendre l'oiseau ; phrase d'excitation que le travailleur indolent accepte, à ce qu'il paraît, comme le conseil de la nature, car il ne faut pas oublier que le binage est une opération de la culture de la vigne.
Ainsi quand l'ortolan chante, il semble qu'il dise au vigneron:
Bines-tu ? Travailles-tu ?
Nos cultivateurs trouvent encore une sage exhortation dans le chant de la tire-arrache (la rousserole), espèce de grive qui vit dans les roseaux, où elle ne cesse de se démener en répétant nuit et jour :
Tire ! tire ! arrache ! arrache ! tire ! arrache !
L'un des plus jolis couplets de la chanson du rossignol est ainsi interprété :
Sue, sue, sue,
La bourrique, la bourrique !
Nous avons souvent entendu raconter dans notre enfance un vieux conte dont nous regrettons de ne plus retrouver de traces ni dans notre mémoire, ni dans celle de nos contemporains, et où ces mots : Sue, sue, la bourrique ! revenaient à plusieurs reprises. Autant que nous pouvons nous souvenir, dans cette légende, qui avait un sens sérieux que nous étions loin alors de saisir, le rossignol représentait l'homme de loisir, peut-être l'artiste, et se raillait de la bourrique, qui semblait jouer le rôle du prolétaire ou de l'artisan.
Le pivert, que nous nommons l'avocat du Meunier, parce que nous croyons que l'un de ses cris appelle la pluie, annonce les crues d'eau qui font tourner les moulins, en criant le long des écluses ou des biefs :
Pleue ! pleue ! pleue ! c'est-à-dire : Pluie ! pluie ! pluie !
L'alouette, qui s'élève en chantant vers le zénith, est souvent une âme qui se rend en paradis, et, si l'on s'en rapporte au savoir de ceux qui sont versés dans les langues ornithologiques, ce qu'elle chante en ce moment n'est autre chose qu'une prière qu'elle adresse à saint Pierre, et dont voici le sens :
Pierre, laisse-moi entrer,
Jamais plus ne faut'rai !
Jamais plus ne faut'rai !
Si l'alouette ou l'âme, après s'être perdue dans l'éther, ne reparaît plus à vos yeux, c'est qu'elle a été admise dans le séjour des élus.
Si, au contraire, vous la voyez redescendre, faites bien attention à son chant ; vous ne lui trouverez plus l'accent contrit et suppliant qu'il avait tout à l'heure ; car l'alouette à laquelle saint Pierre a refusé l'entrée du paradis, parce qu'elle a trop péché, s'en revient en chantant d'un ton colère et dépité :
J'faut 'rai ! j'faut'rai ! j'faut'rai !
note : Nous disons fauter pour pêcher, faire une faute, un pêché.
Quelques-uns de nos truchemans prétendent que l'alouette, en cette circonstance, chante tout simplement ce couplet philanthropique :
J'prie Guieu (Dieu), j'prie Guieu,
Pour le riche et pour le gueux."
source:http://trad95.free.fr/berry
Publié le 7 Février 2012
La commune possédant le nom le plus long du département de l' Indre est:
Saint-Christophe-en-Boucherie
La commune possédant le nom le plus court du département de l' Indre est:
Lye
La commune ayant la plus haute altitude du département de l' Indre est:
Aigurande culminant à 420 m
La commune ayant la plus basse altitude du département de l' Indre est:
Tournon-Saint-Martin culminant à 72 m
La commune ayant la plus grande surface du département de l' Indre est:
Vendœuvres avec 96.45 km ²
La commune ayant la plus petite surface du département de l' Indre est:
Saint-Benoît-du-Sault avec 1.80 km ²
Publié le 7 Février 2012
Origine du mot Boischaut
Première hypothèse.
D'après le dictionnaire des pays et provinces de France de Bénédicte et
Jean-Jacques Fénié aux editions Sud-Ouest, le nom Boischaut vient du bas
latin boscus, "bois, buisson, hallier" + suffixe diminutif. Changement de
suffixe tardif par attraction de l'adjectif "chaud" (calidus).
forme ancienne du nom : Boschetum.
D'où une signification toute simple : le pays des bois chauds
Deuxième hypothèse
Nom surtout porté dans le Jura, où l'on trouve aussi la forme Boichot. Le
mot boiche désignant la bouche en Franche-Comté, on peut penser à un
sobriquet appliqué à celui qui a une grande bouche (ou encore à celui qui
parle beaucoup). Il existe un lieu-dit Les Boichots sur la commune de Dole.
Peut-être Boichut > Boichot > Boischaut ???
Le Boischaut Nord regroupe 69 communes (44 944 habitants en 2008), uniquement dans le département de l'Indre, avec une superficie de 1 739,47 km2.
Aize
Anjouin
Arpheuilles
Bagneux
Baudres
Le Blanc
Bouges-le-Château
Buxeuil
Buzançais
Chabris
Châtillon-sur-Indre
Cléré-du-Bois
Clion
Concremiers Dun-le-Poëlier
Écueillé
Faverolles
Fléré-la-Rivière
Fontgombault
Fontguenand
Frédille
Gehée
Guilly
Heugnes
Ingrandes
Jeu-Maloches
Langé
Luçay-le-Mâle Lurais
Lye
Menetou-sur-Nahon
Mérigny
Moulins-sur-Céphons
Murs
Néons-sur-Creuse
Orville
Palluau-sur-Indre
Parpeçay
Paulnay
Pellevoisin
Poulaines
Pouligny-Saint-Pierre Préaux
Preuilly-la-Ville
Reboursin
Rouvres-les-Bois
Saint-Aigny
Sainte-Cécile
Saint-Christophe-en-Bazelle
Saint-Cyran-du-Jambot
Saint-Florentin
Saint-Genou
Saint-Martin-de-Lamps
Saint-Médard
Saint-Pierre-de-Lamps
Sauzelles Selles-sur-Nahon
Sembleçay
Sougé
Tournon-Saint-Martin
Le Tranger
Valençay
Varennes-sur-Fouzon
La Vernelle
Veuil
Vicq-sur-Nahon
Villegouin
Villentrois
Villiers
Publié le 6 Février 2012
L'ordre des photos correspond à l'ordre des pages du livret.Les textes ont été recadrés et agrandis afin de faciliter la lecture.
Source:Michel DION mise en page de JP
Publié le 6 Février 2012
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Aux élections générales du 16 novembre 1919 qui se déroulèrent au scrutin de liste, il prit la deuxième place de la liste d'Union républicaine qui n'eut qu'un élu. Il obtint personnellement 21.363 voix sur 66.446 votants. Mais quelques semaines plus tard, avait lieu le renouvellement sénatorial du 11 janvier 1920. Il emporta un siège au troisième tour de scrutin, par 348 voix sur 614 votants et il fut réélu au renouvellement du 6 janvier 1924, au premier tour, par 452 voix sur 605 votants. Inscrit au groupe de la gauche démocratique de la Haute-Assemblée, il siégea à la Commission de l'agriculture et à celle des affaires étrangères et de politique générale des protectorats. Auteur d'une proposition de loi ayant pour objet la modification et la stabilisation de l'heure légale française (1928), il participa aux débats concernant : les interpellations sur l'utilisation des colonies dans la crise économique de la métropole (1920), le projet de loi relatif au relèvement des taxes postales (1920), le projet de loi sur l'éducation physique et la préparation militaire obligatoires (1920), le projet de loi sur l'alimentation nationale en pain (1920), les budgets des finances, des pensions, et la loi de finances de l'exercice 1921 (1921), le projet de loi relatif à la taxe sur le chiffre d'affaires (1923), le projet de loi sur le recrutement de l'armée (1923), les budgets des finances, de la guerre, des colonies, des travaux publics et des postes de l'exercice 1923 (1923), le projet de loi relatif à la taxation des denrées alimentaires (1924), le projet de loi relatif à l'approvisionnement en blé, en farine et en pain (1924), le projet de loi sur l'amnistie (1924), le projet de loi relatif à l'approvisionnement en céréales et farines (1925), la proposition de loi concernant les locataires de bonne foi (1925), les budgets des chemins de fer, des finances et la loi de finances de l'exercice 1925 (1925), le projet de loi portant création de nouvelles ressources fiscales (1926), le projet de loi sur les loyers (1926), le projet de loi sur les baux à ferme (1927).
A partir de ce moment, sa santé déficiente l'empêcha de suivre les débats, et à la séance de rentrée du 25 octobre 1932, le Président Jules Jeanneney annonçait son décès au Sénat. Il était mort, un mois plus tôt, le 23 septembre 1932, dans sa propriété de La Forge-Lants, à Châtillon-sur-Indre. Il n'avait que 63 ans. Dans son éloge funèbre, le Président Jeanneney déclara : « Tout ce qu'un coeur aimant peut donner de dévouement au pays qui l'a vu naître, Henri Cosnier l'a voué et prodigué au sien. Avec quel élan joyeux, il s'employait à y développer les oeuvres agricoles, scolaires ou hospitalières, à l'en doter de nouvelles l Quelle tendresse n'a-t-il pas mise aussi à embellir son cher Châtillon, foyer de ses affections, qui demeura jusqu'à son dernier souffle, son lieu de prédilection, et où il repose. En lui, comme en tant de Français, l'amour de la petite patrie doublait puissamment l'amour de la grande. Les émouvantes funérailles qui lui ont été faites, ont attesté la gratitude des populations qu'il a scrupuleusement représentées. Elles purent adoucir la douleur de sa veuve et de sa famille. Le Sénat voudra assurément ajouter à ce témoignage, celui de sa tristesse et de son infinie sympathie.»
Il s'était occupé très activement de la fondation de la colonie agricole pour aliénés de Chézal-Benoît (Cher).
Il laissait quelques ouvrages : Les viandes frigorifiées et la question du blé; L'Afrique du Nord ; L'Ouest Africain ; et il collabora longtemps aux Annales coloniales.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Publié le 6 Février 2012
1889-1940
COSNIER (HENRI, CHARLES),
né le 14 juillet 1869 à Châtillon-sur-Indre (Indre), mort le 23 septembre 1932 à Châtillon-sur-Indre.
Député de l'Indre de 1906 à 1919.
Sénateur de l'Indre de 1920 à 1932.
Après avoir accompli son cycle secondaire au lycée de Tours, puis au lycée Charlemagne à Paris, Henri Cosnier entra à l'Institut national agronomique d'où il sortit avec le titre d'ingénieur agronome en 1889.
Propriétaire agriculteur à Châtillon-sur-Indre, il en devint conseiller municipal alors qu'il n'avait que 26 ans. Il accéda plus tard aux fonctions de maire adjoint, puis entra au Conseil général de l'Indre pour en être élu président, Il fut élu pour la première fois député, aux élections générales des 6 et 20 mai 1906. Il emporta le siège de la deuxième circonscription de Châteauroux, au deuxième tour de scrutin, par 6.141 voix contre 6.064 à M. Charles de Barbançois, député sortant, sur 12.312 votants. Il s'inscrivit au groupe radical-socialiste et entra dans diverses commissions spéciales, dont celle de l'hygiène publique et de l'agriculture. D'une activité débordante, il prit part à de nombreuses discussions sur : la loi de finances de l'exercice 1907, au sujet des chasses gardées (1906 et 1907), la proposition de loi relative au régime des aliénés (1907), le projet de loi concernant le mouillage des vins et les abus du sucrage (1907), les budgets des finances et de l'agriculture de l'exercice 1908 (1907), les budgets de l'agriculture et de la guerre de l'exercice 1909 (1908), le budget de l'intérieur de l'exercice 1910 (1909), le projet de loi sur les voies ferrées intéressant la France et la Suisse (1909), les propositions de loi tendant à modifier le tarif général des douanes (1909), le budget des travaux publics de l'exercice 1910 (1910), le projet de loi, adopté par le Sénat, sur les retraites ouvrières et paysannes (1910).
Réélu aux élections générales du 24 avril 1910, au premier tour de scrutin, par 6.398 voix contre 6.232 à M. de Barbançois, sur 12.753 votants, il siégea dans diverses commissions spéciales et notamment à celle de l'agriculture. Auteur de deux propositions de loi, la première tendant à frapper d'un droit de douane ou de consommation, à leur entrée en France, les gommes de caoutchouc brut provenant d'exploitations forestières ou de plantations situées en pays étranger (1911), la deuxième concernant le plan d'extension et d'aménagement de Paris, et, en particulier, le déclassement des fortifications (1914), il se fit entendre au cours des débats sur: les interpellations concernant les mesures à prendre au sujet des inondations (1910), les budgets des finances et de l'instruction publique de l'exercice 1911 (1910 et 1911), les budgets de l'agriculture, des postes et télégraphes et des travaux publics de l'exercice 1912 (1911), les budgets des chemins de fer, des finances et la loi de finances de l'exercice 1913 (1912), le projet de loi relatif à l'amnistie (1913), les interpellations sur les manifestations militaires qui se sont produites dans certaines garnisons (1913), le projet de loi, adopté par le Sénat, sur les voies ferrées d'intérêt local (1913), le projet de loi concernant la durée du service dans l'armée active (loi de trois ans) (1913), le projet de loi concernant l'amélioration de la situation matérielle des officiers, sous-officiers de l'armée de terre et de mer, ainsi que des militaires de la gendarmerie (1913), les budgets des travaux publics, de l'agriculture, de la guerre et des conventions de l'exercice 1914 (1914), le projet de loi relatif à l'organisation de l'enseignement professionnel agricole (1914).
Il retrouva son siège aux élections générales du 26 avril 1914, du premier tour de scrutin, par 6.922 voix contre 2.782 à M. Fromont, sur 11.728 votants. Membre de diverses commissions notamment de celle de l'agriculture dont il devint vice-président, puis président; de celle des comptes définitifs et des économies de Celle des marchés, et de celle de réorganisation économique, il déposa un grand nombre de propositions de loi ou de résolution concernant : les allocations aux veuves et aux enfants de mobilisés (1915), les pères de famille ayant un ou plusieurs enfants à la guerre (1915), la situation militaire des pères de famille de cinq enfants (1915), l'acquisition et l'introduction de bétail étranger sur pied (1915), le ravitaillement des troupes en légumes et fruits préparés (1915), la création de compagnies agricoles scolaires (1915), la réglementation du paiement des loyers (1915), la taxation du- blé (1916), le paiement des réquisitions, des marchés passés avec l'Etat, et des traitements, soldes, allocations et indemnités (1916), l'attribution d'une prime de 3 francs par quintal de blé récolté en France en 1917 (1916), l'octroi de permissions aux agriculteurs (1916), les mesures immédiates à prendre pour lé transport des engrais nécessaires pour les semailles d'automne (1916), la relève des unités combattantes des militaires de la réserve de l'armée territoriale des plus anciennes classes (1916), l'emploi exclusif dans la zone de l'intérieur et dans les usines travaillant pour la guerre, des hommes âgés de plus de 45 ans (1916), la création d'écoles d'apprentissage pour conducteurs de tracteurs mécaniques pour l'agriculture (1916), le ravitaillement de la population en maintenant le prix du pain à 0,45 fr le kilo (1917), les permissions des viticulteurs et des cultivateurs (1917), la restitution à la vie économique de la nation, des plus vieilles classes mobilisées (1917), l'encouragement à la repopulation par la création d'allocations spéciales et de rentes viagères pour les mères de familles nombreuses (1917). Il fut chargé de rapporter : sa proposition de loi autorisant l'acquisition et l'introduction du bétail étranger sur pied (1915) et la soutint à la tribune (1915), le projet de loi, modifié par le Sénat, autorisant l'acquisition de viandes frigorifiées (1915), la proposition de loi autorisant le Gouvernement à acquérir des viandes frigorifiées provenant des colonies françaises (1916), sa proposition de loi ayant pour objet l'attribution d'une prime de 3 francs par quintal de blé récolté en France en 1917 (1916), sa proposition de loi ayant pour objet la création d'écoles d'apprentissage pour conducteurs de tracteurs mécaniques pour l'agriculture (1916), les marchés conclus par l'Etat depuis le début de la guerre (1917), le projet de loi autorisant l'acquisition de denrées de première nécessité (1917). Il se fit entendre au cours de la discussion ; du projet de loi relatif au ravitaillement en blé et en farine de la population civile (1915), de la proposition de loi concernant les réquisitions d'avoine chez les cultivateurs (1916), du projet de loi sur la taxation des beurres et fromages (1916), du projet de loi sur la mise en culture des terres abandonnées (1916), de la proposition de loi relative au recensement des blés et farines (1916), des interpellations sur le ravitaillement (1917), de la proposition de résolution concernant les permissions des viticulteurs et des agriculteurs (1917), et il développa une interpellation sur la main-d'oeuvre nécessaire aux travaux de la moisson (1916). Pendant la durée de la guerre, il remplit les fonctions de Commissaire général à l'agriculture en Afrique du Nord et aux colonies, où il accomplit plusieurs missions...............................
Source:Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Publié le 6 Février 2012
.........1935
Document mis en ligne avec la complicité bienveillante de Michel DION.Mis en forme par JP.
NB: A l'époque peut être à cause de la technique,des matériaux,ou de moyens financiers,la présentation laissait à désirer.En effet les textes et photos présentés manqués de "droiture".Tous ceux ci présentaient une pagination pas tres d'équerre avec le support papier.Ceci a été rectifié bien évidemment.D'autres documents traitant du "patronage laïque" seront bientôt mis en ligne.
Publié le 5 Février 2012
Photos de André BAUCHE © mises en formes par JP