La Vendée de Palluau et Pierre Alexandre de Sorbiers

Publié le 10 Juin 2012

La Vendée de Palluau

 

Pierre Alexandre de Sorbiers

 

Les Sorbiers sont originaires du Berry où ils possèdent en 1789 divers fiefs et seigneuries, et notamment ceux des Pruneaux, du Breuil, de Pouzieux, de Manson, de Varennes, de Maubois, de Saulnay et de la Marchandière.

 

Pierre-Alexandre de Sorbiers  assiste à Tours, en 1789, aux États-généraux de la noblesse. Sa gentilhommière de La Marchandiere, datant du XVIème siècle, possède un souterrain la reliant au château de Palluau. Dans la cour de cette ancienne demeure, un colombier carré témoigne d'un certain statut seigneurial de la Marchandière.

 

Le 16 nivôse, une lettre de l'administration de Mézières signale « l'esprit de fermentation qui règne dans la commune de Saulnay, les messes clandestines célébrées par des prêtres coureurs, notamment à la Marchandière chez le citoyen Sorbiers, ex-noble qui s'attache à propager les principes contraires au bon ordre ». On ajoute que « dans ces réunions on s'y rend armé, qu'on s'y répand en propos séditieux et contre-révolutionnaires et qu'on n'attend que l'occasion pour faire du pays une nouvelle Vendée »

 

Un conseil de guerre tenu à Buzançais (Indre), le condamne à mort, le 21 germinal, an IV « pour avoir donné asile à des émigrés, à des prêtres, fait dire dans son château des messes clandestines, été l'instigateur et l'un des chefs du mouvement royaliste de Palluau. »  Il est immédiatement fusillé (1) et meurt en bon chrétien victime de son dévouement à la cause qu'il sert.

                                                               

                                                                           Encyclopedie Larousse.fr_-_Article/11023871

 

 

                                                             

Marie-Anne de Lanet, veuve de Pierre Alexandre du  Sorbiers, fut aussi jugée et condamnée. Elle restera emprisonnée pendant un an ainsi que ses deux fils, Jacques et Louis. Leur château fut rasé et tous leurs biens confisqués.

 

(1)   Pris les armes à la main, il fut exécuté  sur le champ de foire de Buzançais. Refusant qu’on lui bandât les yeux, il demandera à commander lui-même le peloton d’exécution.

                                                                                                        

 

 Archives familiales

 

 

Auteur :Texte et archives de Sylvain du Sorbiers de  la Tourrasse

 

Rédigé par Le blog sur Chatillon sur Indre

Publié dans #Histoire

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