poesie en chatillon

Publié le 4 Mars 2012

Recette de cuisine.

 

Prenez une âme

Entourez là de tendresse

Réchauffez à feu doux

Versez un peu d'amour

Délayez en rajoutant un peu de cœur

Tournez dans le sens de la vie

Complétez en vidant toute votre tendresse

Secouez votre cœur et videz dans la préparation.

Faites mijoter pour un parfait mélange

Observez le tout.

Si les yeux pétillent

Si le rire est franc

Si l'odeur embaume

Vous pouvez déguster

L'être aimé est satisfait

Vous êtes bon cuisinier.

N'oubliez jamais!

Remettez sur le feu sans arrêt

En se rappelant de ne jamais

Faire brûler.

 

 

Bruno Montagnes © 

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Rédigé par Le blog de Chatillon

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Publié le 10 Février 2012

Le petit banc de bois

Photo JP ©

 

Je songe

 

Je songe a un endroit vert, très vert

Je songe, que c'est plaisant

Dans le sous bois à un petit banc

Je songe la tête à l'envers

Que le ciel est beau en ce moment

Je songe que le monde est grand, très grand

Et moi tout petit dedans

Je songe qu'il ne faudrait qu'un rien, un petit rien

Pour que sur cette terre tout soit bien

Qu'il est déplaisant, vraiment déplaisant

Qu'un rien, un tout petit rien

Vienne presque innocemment

Bloquer la grande machine du temps.

 

 

Bruno Montagnes  ©

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Rédigé par Ville de Chatillon

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Publié le 23 Décembre 2011

Les maux des mots

 

J'entends les mots

 

Je comprends les maux

 

Je devine les mots

 

Qui remplacent les maux

 

Une place choisie d'un mot

 

Peut faire oublier les maux

 

Un mot derrière un autre mot

 

Peut soulager vos maux

 

Mal placer ce petit mot

 

Augmentera vos maux

 

Quand vous dites un mot

 

Pensez à dire le juste mot

 

Pour ne pas engendrer un mal.

 

 

 

Bruno Montagnes © 

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Rédigé par Ville de Chatillon

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Publié le 23 Décembre 2011

 

 L'arbre mort © 

 L'arbre mort

 

 

Il était une fois un arbre mort

Qui avait connu les plus grands tourments

La neige, le vent pour lui n'était pas un inconvénient

Il avait su résister avec fierté à tous les éléments

Sa mort survint quand un jour

Deux êtres en voulant se prouver leur amour

Gravèrent dans son flanc l'inscription de toujours

Deux initiales entourées d'un cœur

Cette blessure digne d'un laboureur

Permit à  un parasite de s'installer

En son sein pour l'éternité.

Que devint ces deux êtres, nul ne le sait

Mais espérons que cette gravure sur bois

Les aient inspirés pour s'unir devant la loi.

 

 

 

 

Bruno Montagnes ©

 

 

Source:Photo JipéMf et texte sous ©

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